Les Sept Lunes de Maali Almeida Shehan Karunatilaka

Chères lectrices, chers lecteurs,
C’est fort modestement que l’on doit la découverte ce de grand roman aux éditions Banyan qui en détenaient les droits depuis l’année 2020. le choix du traducteur (Xavier Gros) revient également aux éditions Banyan. Banyan n’ayant pas les moyens financiers de lancer une campagne de communication afin d’honorer ce grand roman, j’ai cédé les droits (gratuitement) via l’agent de Shehan Karunatilaka à Calmann-Lévy. Ce dernier n’aura pas eu la politesse de m’adresser un exemplaire.


Bandeau de Calmann-Lévy : « TOUT POUR MA GLOIRE ».


David Aimé
Editions Banyan

Film d’animation – Hommage à Sri Aurobindo

https://urlz.fr/qm2x

Title : Sri Aurobindo: A New Dawn Language : English Length: 28 minutes Release date: 15th Aug. 2023  Project Team: Members of Sri Aurobindo Society & Volunteers from Auroville Produced By : Sri Aurobindo Society Animation Studio : Studio EEKSAURUS Productions Pvt. Ltd., Mumbai Director : Suresh Eriyat (won over 100 national and international awards) Music Director: Shri Sriram (award winning composer, musician, producer)  Sound Mixing: Resul Pookkutty (Academy Award winner for Best Sound Mixing) Voice-over artists : Victor Banerjee (Padma Bhushan awardee) & Deepti Naval (Actress-director-writer) Join hands in spreading the news! 🎁 A small request to all the viewers 🎁: Have you watched the film? If so, please give your feedback using this form and receive a special and unique gift from us: https://tinyurl.com/anewdawnfeedback The details of the Film are available on  Website: https://www.anewdawn.in  Our social media : 

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L’Inde réinvente sa stratégie énergétique – et le climat mondial pourrait en bénéficier

Le pays peut-il répondre aux demandes d’une classe moyenne en augmentation constante, tout en réduisant ses émissions de carbone ? L’avenir de la planète pourrait dépendre de la réponse.

Mumbai illuminée s’étend à perte de vue sur cette image prise depuis l’immeuble d’habitation le plus ...

Mumbai illuminée s’étend à perte de vue sur cette image prise depuis l’immeuble d’habitation le plus haut d’Inde, une tour de luxe de 76 étages. Cette ville dynamique reflète les ambitions d’une classe moyenne croissante, sollicitant de plus en plus le réseau électrique du pays.
PHOTOGRAPHIE DE Arko Datto

Par une chaude et humide matinée de ce mois de septembre 2021, dans l’État du Madhya Pradesh, au centre de l’Inde, Chetan Singh Solanki descend du bus dans lequel il a élu domicile depuis dix mois. Il pénètre ensuite dans l’amphithéâtre d’un lycée de la petite commune de Raisen, où 200 étudiants, enseignants et fonctionnaires sont venus l’écouter.

Professeur en énergie solaire à l’Institut indien de technologie (IIT) de Mumbai, Chetan Singh Solanki, la quarantaine, a pris un congé fin 2020 pour un périple de onze ans à travers l’Inde. Objectif : inciter à l’action contre le changement climatique. Son véhicule est, en lui-même, une démonstration de l’utilité de l’énergie renouvelable : les panneaux solaires produisent assez d’électricité pour faire fonctionner l’éclairage, les ventilateurs, les ordinateurs, le réchaud et la télévision installés à bord. Après avoir été chaleureusement accueilli sur scène, Chetan Singh Solanki formule une requête peu commune : « Je vois quinze ventilateurs dans cette salle. Nous sommes à la mi-journée, le soleil brille et il y a beaucoup de lampes allumées, note-t-il. A-t-on vraiment besoin de toute cette lumière et de tous ces ventilateurs ? Éteignons-en quelques-uns et voyons si nous survivons.»

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L’Inde veut vider ses prisons à l’approche du 75e anniversaire de son indépendance

Le Premier ministre indien Narendra Modi à Gandhinagar le 29 juillet 2022. AP – Ajit Solanki

En Inde, le gouvernement veut libérer le plus grand nombre de prisonniers sous procès possible. Ils seraient quelque 350 000 à croupir derrière les barreaux sans même avoir été condamnés. À l’approche de la 75e fête de l’indépendance, le Premier ministre Narendra Modi a poussé les autorités judiciaires à agir. 

Le Premier ministre a fait passer son message lors du premier rendez-vous des autorités judiciaires locales de toute l’Inde. Il a notamment appelé les magistrats locaux, aidés de la police et du personnel pénitentiaire, à expédier le plus de jugements possibles pour libérer des prisonniers à l’approche de l’anniversaire symbolique de l’indépendance Indienne. 

La prise de position de Narendra Modi fait suite à un arrêt très sévère de la Cour suprême contre le système judiciaire indien, le 11 juillet. « Les prisons en Inde sont inondées de citoyens en cours de procès », a jugé la haute institution, ajoutant que parmi ceux-ci, beaucoup l’étaient pour des motifs très légers ou parfois même sans véritable motif, ce qui s’apparente à un « État policier ». 

Le 15 juillet, le ministre de la Justice Kiren Rijiju s’était indigné que 350 000 Indiens attendent leur procès, parfois parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer un avocat. Selon le ministre, le gouvernement a décidé de faciliter les grâces et les réductions de peine pour vider les prisons au plus vite. 

Côme Bastin, RFI.fr le 31 juillet 2022

L’Inde à l’honneur !


ARTE dévoile une programmation spéciale à l’occasion du 75e anniversaire de l’indépendance de l’Inde : chroniques flamboyantes des derniers feux de l’Inde britannique (« Indian Summers » et « Le dernier vice-roi des Indes »), splendeurs bollywoodiennes (« Bajirao Mastani ») et classiques du cinéma bengali (« Le salon de musique », « Charulata » et « Le lâche »)

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-022806/l-inde-a-l-honneur/

En Inde, Draupadi Murmu, issue d’une communauté tribale marginalisée, élue présidente

Originaire de l’Etat d’Odisha, dans l’est de l’Inde, elle avait été désignée par le parti au pouvoir de Narendra Modi, le Bharatiya Janata Party, comme candidate à ce poste essentiellement cérémoniel.

Une femme membre du Bharatiya Janata Party pose une pâtisserie sur une photo de la nouvelle présidente de l’Inde, Draupadi Murmu, à New Delhi, le 21 juillet 2022.

Une femme membre du Bharatiya Janata Party pose une pâtisserie sur une photo de la nouvelle présidente de l’Inde, Draupadi Murmu, à New Delhi, le 21 juillet 2022. PRAKASH SINGH / AFP

Elle a bénéficié du soutien du parti au pouvoir du premier ministre Narendra Modi. Une femme issue d’une communauté tribale marginalisée a été élue, jeudi 21 juillet, présidente de l’Inde, à l’issue d’un vote du Parlement.

Draupadi Murmu, appartenant à la tribu Santhal, a reçu le soutien de plus de la moitié des parlementaires, selon des résultats partiels publiés par la commission électorale. A 64 ans, elle devient la première présidente issue d’une tribu et la deuxième présidente de l’Inde.

Mme Murmu, originaire de l’Etat d’Odisha, dans l’est de l’Inde, a été désignée par le parti au pouvoir de M. Modi, le Bharatiya Janata Party (BJP), comme candidate à ce poste essentiellement cérémoniel.

M. Modi a dans un tweet félicité Mme Murmu, soulignant que « son succès exemplaire motivait chaque Indien »« Elle a émergé comme un rayon d’espoir pour nos citoyens, notamment les pauvres, les marginalisés et les opprimés », a-t-il ajouté.

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On en parle !

LIVRES
Le Courrier Suisse
JEUDI 2 JUIN 2022
AMANDINE GLÉVAREC

Nouvelles de l’au-delà

ROMAN

Dans Les Blessures des morts, Vikram Paralkar envoie son protagoniste principal affronter ses démons intérieurs.

Pour détourner le vers de Dante, quiconque entrera dans ce roman devra abandonner toute certitude, se laisser envoûter par son charme surréaliste. Ainsi, un chirurgien exerçant dans un petit village indien où la misère le dispute à la corruption voit débarquer au crépuscule une famille. Cet homme, sa femme enceinte et leur fils, n’ont rien de patients ordinaires puisqu’ils ont été assassinés, gratuitement et sauvagement. C’est donc tout droit du royaume des défunts qu’ils arrivent avec une étrange requête: que leurs blessures soient refermées avant qu’à l’aube leur sang ne se remette à couler, les vouant une nouvelle fois à une mort certaine. Commence alors une course contre la montre au cours de laquelle, telle une mythique épopée, les opérations se succèdent tout autant que les conversations. Mais déjà le soleil pointe à l’horizon et rien, évidemment, ne se passera comme prévu.

Du parti pris de l’invraisemblable, Vikram Paralkar, qui signe avec Les Blessures des morts son deuxième ouvrage, tire une histoire hyper réaliste à laquelle on adhère immédiatement, délaissant la voie de la compréhension pour celle de l’émotion nous liant aux personnages qui hantent ce huis clos. Leur complexité s’inscrit plus largement dans la fresque que l’auteur né à Mumbai dresse de l’Inde, ce pays où les divinités habitent le quotidien mais n’arrivent guère à rivaliser avec le dieu argent qui régente le tout. Magistralement orchestrée et écrite, la réflexion du chirurgien se tournera alors vers la question de savoir s’il est possible de réparer le corps sans érafler l’âme, de colmater sa vie sans se préoccuper de sa mort. Au terme de cette folle nuit, il aura affronté ses démons intérieurs. Merveilleux, comme le ­promettait la couverture.

Vikram Paralkar, Les Blessures des morts, traduit de l’anglais par Xavier Gros, Ed. Banyan, 2022, 236 pp.

Les blessures des morts

On en parle !

DANS LA PRESSE

Livres
Le Courrier Suisse
Jeudi 21 juillet 2022
Amandine Glévarec

Le Corbusier, amours secrètes et guerre civile

Shiromi Pinto prend quelques libertés avec le destin de Minnette de Silva, pionnière du Modernisme et première femme architecte du Sri Lanka.

Roman

Il faudra en premier lieu s’abstenir de vouloir démêler le vrai du faux, dans ce texte où s’imbriquent le destin du célèbre architecte Le Corbusier et celui de son ­homologue sri lankaise Minnette de Silva. En effet, comme le confie Shiromi Pinto dans sa postface, ici la fiction se dispute à la réalité, et quelques libertés ont été prises avec leur amour doublement entravé, par les kilomètres qui les sépareront… et par le mariage de Monsieur. Bien que son père lui ait ordonné de quitter Londres pour rejoindre le giron familial, la jeune architecte ne cessera de nourrir une adoration empreinte d’admiration pour son aîné de trente ans, douloureusement entretenue par de rares retrouvailles et par un échange épistolaire soumis aux disponibilités d’un homme alors en pleine ascension. Quant à elle, son sexe constituera un nouvel obstacle, puisqu’elle se retrouve accablée par les caprices de clients qui sans cesse remettent ses compétences en question.

La carrière de Minnette de Silva (1918-1998), pionnière du Modernisme et première femme architecte du Sri Lanka, se découvre avec ferveur, d’autant plus que l’autrice britannique campe en toile de fond l’histoire d’un pays qui nous est peu familier. Quand un peuple se déchire au nom de l’identité nationale, que la lutte contre la langue de l’ancien colon vire à la guerre civile, quelle place reste-t-il pour les passions humaines? Voilà une grande question que Shiromi Pinto essaye d’élucider dans ce second roman, un texte dense où s’entremêlent récit et correspondance, dans un embrassement d’abord déconcertant mais bientôt fascinant.

SUR LE NET

« Minnette » est un livre, un tantinet lyrique, passionnant à lire.
A travers ce roman prenant, nous sommes transportés dans plusieurs villes du Sri Lanka et d’Inde, à Paris, Londres, sans oublier Rome et Roquebrune. Nous y découvrons le travail de ces deux architectes d’exception, l’un célèbre et l’autre qui aurait pu le devenir. Comme il est écrit sur la couverture de sa traduction en français, c’est effectivement un roman enivrant mais également un roman très exaltant.

  Véronique Atasi, Blog INDE EN LIVRES

Les Rajapaksa, saga d’un clan qui a précipité le Sri Lanka dans l’abîme

La puissante famille, aujourd’hui poussé vers la sortie par des mois de protestation, a dominé la vie politique de l’île durant près de deux décennies.

Des manifestants avec les masques des frères Rajapaksa, le 26 avril, à Penideniya, au Sri Lanka.

Des manifestants avec les masques des frères Rajapaksa, le 26 avril, à Penideniya, au Sri Lanka. ABHISHEK CHINNAPPA / GETTY IMAGES VIA AFP

Le Sri Lanka s’apprête sans doute à tourner une page de son histoire marquée par la domination des Rajapaksa. Le président Gotabaya Rajapaksa, qui était le dernier membre du clan à s’accrocher encore au pouvoir, devrait démissionner, mercredi 13 juillet. Chassé du palais présidentiel par une foule de manifestants en colère, samedi, l’homme a pris la fuite sous la protection de l’armée. Dans la hâte, il aurait laissé derrière lui 17,85 millions de roupies, soit environ 49 000 euros, en liquide. Les manifestants, qui manquent de tout depuis des mois en raison de la grave crise économique et financière qui frappe le pays, ont remis les billets flambant neufs à la police.

Plusieurs médias locaux avancent que le président se préparerait à partir pour Dubaï. Mardi 12 juillet au matin, des agents du principal aéroport international de Colombo et des passagers auraient empêché Basil Rajapaksa, ex-ministre des finances, de quitter le pays.

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La gratitude

Depuis ma toute petite enfance (cinq ans, mes souvenirs à cinq ans) et pendant plus de quatre-vingts années, j’ai toujours été entourée de gens qui m’apportaient avec abondance la révolte, le mécontentement, et puis alors, de plus en plus, des cas (certains cas qui ont été très aigus et qui le sont encore) d’ingratitude foncière – pas à mon égard, ça n’a aucune espèce d’importance: à l’égard du Divin. L’ingratitude… c’est une chose qui m’a été très-très douloureuse souvent: que cela puisse être. C’est l’une des choses que j’ai vue dans la vie, qui me paraissait la plus… la plus intolérable, cette espèce d’acidité âpre contre le Divin: que les choses soient comme elles sont, que toute cette souffrance ait été tolérée. Alors ça prend des formes plus ou moins ignorantes, plus ou moins intellectuelles, plus ou moins… mais c’est cette espèce d’acidité. Et ça prend quelquefois des formes personnelles, ce qui rend la lutte encore plus difficile parce qu’on ne peut pas mélanger des questions de personnes là-dedans – ce n’est pas une question personnelle, c’est une ERREUR de penser qu’il y ait aucun mouvement dans le monde qui soit «personnel»; c’est la conscience ignorante de l’homme qui le rend personnel, mais ce ne l’est pas: ce sont des attitudes terrestres.

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